Airbnb : La ville de Bromont à l’écoute de ses citoyens
La ville de Bromont a organisé un registre pour permettre à ses citoyens de donner leur avis sur la légalisation de la location à court terme de propriétés sur des plateformes comme Airbnb, en vue de l’entrée en vigueur de la Loi 67.
Le maire de Bromont, Louis Villeneuve, a expliqué que le règlement existant depuis plusieurs années allait simplement être reconduit avant l’entrée en vigueur de la loi, sans aucun changement.
La ville prévoit de consulter les citoyens sur le sujet dans le cadre de la révision du plan d’urbanisme, mais le nombre de signatures recueillies lors du registre est encore inconnu. Si elles sont insuffisantes pour un référendum, le règlement actuel sera reconduit lors de la prochaine séance du conseil.
La location à court terme n’est actuellement permise que dans certains endroits spécifiques de la ville. La municipalité a toutefois souligné l’importance de prendre en compte les intérêts de tous les acteurs concernés, y compris les hôteliers et les commerçants commerciaux qui paient des taxes.
Un réel enjeu dans la région de l’Estrie
Les enjeux liés à Airbnb en Estrie sont similaires à ceux de nombreuses autres régions: la location à court terme de propriétés via des plateformes comme Airbnb peut entraîner des problèmes tels que des nuisances sonores, des comportements inappropriés des invités, des pressions sur le marché locatif et des impacts sur la qualité de vie des résidents. D’un autre côté, la location à court terme peut également offrir une source de revenus supplémentaire pour les propriétaires, stimuler le tourisme et offrir une alternative aux hôtels traditionnels. Les municipalités de la région doivent donc trouver un équilibre entre ces considérations et adopter des règlements qui permettent aux citoyens de profiter des avantages de la location à court terme tout en minimisant les impacts négatifs sur la communauté.